La préparation de la veille d’une course à pied

La pression de bien faire dans une compétition à venir augmente à mesure que la date limite approche, ce qui rend difficile la concentration dans la période qui précède. Nous nous sommes entraînés durement pendant des mois afin de pouvoir fournir la meilleure performance possible le jour J. La pression s’accumule. Il y a beaucoup de pression qui s’accumule, et cela peut finir par vous faire prendre de mauvaises décisions justes avant la course. Analyse de la seule chose à ne pas faire si l’on veut augmenter ses chances de réussite.

Se reposer et entraîner son cerveau : La bonne dose

Pour paraphraser Lapalissade : « Un entraînement bien mené ne porte pas ses fruits dans les trois derniers jours. » Le travail est terminé à partir de J3. Il est vain d’essayer de s’améliorer pendant les premières heures d’une compétition, et il est tout aussi vain de s’inquiéter que les gains réalisés aujourd’hui soient perdus demain. La planification des trois derniers jours doit trouver un équilibre entre la nécessité de rester (au moins un peu) actif et l’interdiction d’en faire trop. La règle du 2/1 semble être le meilleur compromis possible. Soit :

. Pour retrouver un peu de la vigueur de votre jeunesse, prenez deux jours « off ».

. Il vous faudra un jour « in » pour remettre l’équipement en marche avant qu’il ne tombe à nouveau en panne 24 heures plus tard.

Le programme de mise en jambes avant la course

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Certains coureurs ont du mal à se défaire de l’idée que « entraînement égale fatigue« . Leur credo est de dormir le moins possible la veille d’une course, avec la conviction que « plus je dors, plus mes jambes seront légères le matin ». Cependant, en ce dernier jour, un certain nombre de facteurs ont joué un rôle qui pourrait avoir un effet favorable ou négatif sur la performance. Tout d’abord, il faut savoir que si votre corps est correctement préparé, une petite séance d’entraînement la veille d’un objectif ne provoquera aucune lassitude musculaire. Un échauffement de quinze à vingt minutes, complété par trois à cinq accélérations progressives sur cent mètres (ou un kilomètre, dans le cas d’un entraînement au marathon ou au semi-marathon) est optimal. Il ne sert à rien d’essayer de trouver un moyen d’en faire plus.

Les bénéfices du maintien de l’activité

Ils peuvent se présenter sous différentes formes :

  • Meilleure circulation sanguine, notamment vers les jambes, qui recevront ainsi plus d’oxygène et de nutriments que si vous restiez assis à ne rien faire.
  • Augmentation du niveau général de vigilance du corps en préparation de l’effort à venir, y compris la stimulation du système nerveux central (et du système nerveux périphérique).
  • Transfert d’un cerveau supplémentaire dans le plan de concentration. Le rituel d’avant course consistant à enfiler ses chaussures est le moyen idéal pour mettre son esprit en mode course.

Les sentiments éprouvés la veille d’une course chronométrée peuvent varier considérablement. Vous ne pouvez pas toujours prédire le résultat du lendemain en fonction de ce que vous avez ressenti la veille. Cela est vrai que vous vous sentiez léger sur vos pieds ou que vous ayez l’impression d’avoir des poids de plomb attachés à vos chevilles. Le plus important est d’avoir confiance dans la qualité de son entraînement et dans sa volonté d’appliquer la stratégie de course comme prévu.

Faut-il s’échauffer avant une course ?

Absolument, sans aucun doute ! Pour les raisons évoquées plus haut, à savoir activer progressivement les grandes fonctions de l’organisme et mieux le préparer à l’effort. Les réserves de glycogène nécessaires à l’effort ne seront pas affectées par la période relativement brève d’échauffement. Comme les distances de compétition sont généralement très courtes, cela sera beaucoup plus crucial.

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